Si vous aimez la nature et que vous désirez travailler en plein air, il existe un métier pas très courant qui pourrait vous satisfaire. Il s’agit du métier d’apiculteur. En quoi consiste ce métier ? Quelle formation faut-il suivre pour pouvoir l’exercer ? Et combien gagne un apiculteur ?
Sommaire
En quoi consiste le métier d’apiculteur ?
Le métier d’apiculteur consiste en l’élevage des abeilles des abeilles pour obtenir leurs différentes productions. L’apiculteur a pour rôle de surveiller la santé des abeilles et de garantir la production d’un miel et d’une gelée de bonne qualité.
De manière plus technique, il installe une ruche pour les abeilles et s’occupe de son entretien. Il n’est pas nécessaire de les nourrir, car elles butinent toutes seules durant la période de la floraison. Une fois le miel produit, l’apiculteur le récolte et le conditionne pour la vente.
En gros, ce métier consiste à produire le miel et la gelée dont nous raffolons tous.
Quelle formation pour devenir apiculteur ?
Pour devenir apiculteur amateur, aucun diplôme particulier n’est requis. Il revient à l’entrepreneur de suivre des formations spécialisées sur des sites comme formation bretagne afin de prendre connaissance des bases du métier.
Pour les apiculteurs professionnels par contre, certaines qualifications sont requises. Il s’agit du BAC pro dans le domaine agricole, de BP responsable d’entreprise agricole, de CS apiculture et de certifications équivalentes.
Quel statut d’apiculteur choisir ?
L’apiculture et le secteur agrochimique ne sont pas toujours en accords. La loi cependant prévoit 3 catégories de statuts pour un apiculteur. Un statut juridique, un statut fiscal et un statut social. Le choix du statut se fait en fonction de l’ampleur du projet.
Le statut juridique s’adresse à l’apiculteur indépendant qui exerce son métier en n’étant relié à aucune entreprise. Il pourra exercer sous les statuts suivants :
- Entreprise individuelle (EI) ;
- Entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) ;
- Entreprise agricole à responsabilité limitée (EARL) ;
- Amateur ou loisir (pour un élevage de moins de 50 ruches).
Le choix du statut fiscal permet de définir le type d’imposition qui sera faite. L’apiculteur pourra à cet effet choisir :
- Le Micro-BA : ce régime fiscal est attribué aux petits exploitants agricoles qui n’ont pas besoin de tenir une comptabilité trop formelle. Pour en bénéficier, la moyenne du chiffre d’affaires de l’apiculteur sur les 3 dernières années ne doit pas être supérieure à 85 800 euros.
- Le Régime des bénéfices agricoles : il s’applique comme un impôt sur le revenu.
- Impôt sur les sociétés : il s’applique directement sur les revenus de la société et prend en compte la TVA appliquée sur les produits vendus.
Le statut social quant à lui dépend de la taille de l’exploitation. Il est important, car il protège aussi l’entrepreneur de problèmes comme le vol des ruches. L’apiculteur pourra avoir droit aux options suivantes :
- – de 50 ruches : aucune cotisation sociale en dehors de la couverture sociale dont il a droit par son activité professionnelle principale.
- Entre 50 et 200 ruches : une cotisation de solidarité déterminée par le service des impôts.
- + de 200 ruches : protection sociale complète.
Le salaire brut d’un apiculteur est en moyenne de 1 900 euros. Il peut augmenter en fonction de l’exploitation.